dimanche 9 mars 2014

Indonesia : rencontre avec les dragons de Komodo

En manque de grands espaces à Bali, nous décidons de sauter dans un avion direction le Parc National du Komodo, à la rencontre du plus grand et dangereux lézard au monde : le varan de Komodo ! 

Alors, pour bien vous mettre dans l'ambiance du post, je vous demande juste de cliquer sur ce lien :
https://www.google.fr/search?q=komodo+national+park&rlz=1C1SAVG_enFR516FR516&espv=210&es_sm=122&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=Gvr8UrmVHsuY1AXHuoCwCQ&ved=0CAkQ_AUoAQ&biw=1600&bih=738
c'est les photos sur lesquelles on tombe pour la recherche Google "Komodo National Park"
à cet instant même vous me détestez... mais au moins vous êtes en conditions ! Donc je reprends...

Une heure avant le décollage, on déniche les 4 derniers sièges au comptoir de l'aéroport. Cela nous coûtera la modique somme de 5 millions de rupiah... ou pas ! Ils oublient finalement de nous réclamer notre liasse de billets digne d'un casse au Monopoly ! C'est dire tout le sérieux de cette compagnie aérienne indonésienne, black listée bien sûr !

2 heures après... voire carrément plus (on ne peut pas demander aux avions gratuits d'être à l'heure), bienvenue à Labuanbajo : son port coloré, ses maisons en paille, ses couchers de soleil à tomber par terre, sa bouffe de rue, son minaret et ses appels nocturnes... Un paradis loin des circuits touristiques !



pancakes fromage-chocolat, on vous le recommande !

L'argent du vol sera bien vite ré-investi dans une "croisière privée de 2 jours". Soit un ancien bateau de pêche avec une bouée de sauvetage, un équipage "en formation" et une super sono, faute de matériel de navigation maritime. Pas de soucis, pas de nuages à l'horizon !



Premier stop : l'île de Rinca et sa petite colonie de varans. 
A l'entrée, on ne sait plus bien si on veut y aller ! On a connu plus accueillant comme endroit !



Mais on fait bien vite connaissance avec nos amis, qui doublent la série "V" à leurs heures perdues (si vous êtes nés après 1990, la blague ne fonctionne pas). C'est bon, celui là a la peau du ventre bien tendue, on est tranquille si on reste à une distance de 5 mètres minimum, munies d'un bâton et accompagnées d'un guide qui nous informe que, en gros, notre vie vaut moins que celle d'un varan. 



Mais, comme vous avez pu le voir sur ma petite recherche Google, nous ne sommes pas ici uniquement pour les derniers vestiges de l'ère préhistorique, mais aussi pour un paysage de carte postale.



Un peu de rando et quelques sauts de cabri pour la postérité et on repart voguer à l'aventure... 

J'en profite pour faire les présentations : deux petites nouvelles, Maeva (de profil), rencontrée à Melbourne et qui nous rejoint pour les vacances et Justine (tout à gauche), kidnappée à Bali en lui vendant du rêve à propos des Komodos... la pauvre !



Nous arrivons dans la baie où nous passerons la nuit, juste à temps pour le coucher du soleil et observer des milliers de flying fox, énormes chauves souris brunes, traverser la baie. 


C'est l'heure aussi de pêcher le dîner avec notre équipage : Captain Eric et les 3 mousses. Ils rigolent de leurs 4 pêcheuses du dimanche !


De la mer à la cuisine, il n'y a qu'un pas (véridique !). Je ne vous cache pas qu'une petite épidémie de tourista a sévi sur le bateau, allez savoir pourquoi...



C'est pas ça qui va nous arrêter pour faire la fête ! Avec Mélanie, on apprend à danser le reggae Flores, c'est chaud, chaud, chaud ! Le soir venu, la piste de danse se transforme en chambre à coucher et on s'endort sous les belles étoiles !


Le lendemain, nous mettons le cap sur l'île de Komodo. Population : 5000 varans et nettement moins d'êtres humains... Le comité d'accueil est toujours présent, bien qu'un peu relâché. En effet, la veille nous avions eu droit à un combat dans les 10 min suivant notre arrivée. Pas grave, premier groupe arrivé sur l'île, nous verrons de nombreux dragons dans leur habitat naturel.


Au fait si vous voulez en savoir plus sur la bête, c'est par ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dragon_de_Komodo
une bête assez singulière : 70 kg en moyenne, charognard qui tue en infectant sa proie suite à une morsure, sauf s'il peut la gober directement, ne rechigne pas à manger son propre partenaire ou sa progéniture, passe la majeure partie de son temps à se dorer la pilule... etc !

Bien plus sympa que le varan : le dauphin !
Nous en croiserons à plusieurs reprises durant ces 2 jours 


Durant nos nombreuses cessions snorkeling, nous avons pu découvrir la faune marine très riche du Komodo National Park. Vous le connaissez vous celui-là ?! Bah Mélanie et Justine oui ! Elles ont vu un dugong !!! Qui peut dire ça ?!

photo merci Google

ainsi que des tortues marines, un serpent de mer, une raie, des étoiles de mer et clams géants, des coraux sublimes, des anémones et leurs poissons clowns...

Bref deux jours magiques, de par la beauté du lieu, mais aussi et surtout grâce au capitaine et aux petits mousses, qui sans un mot d’anglais ni de français, et au début avec un peu de timidité, nous ont fait partagé leur monde ! Encore une belle leçon de vie à leurs côtés...