Profession : Touristes

Touristes : un job à plein temps...
Pour vous, en images, les solutions qui vont nous permettre, de profiter pendant un an, tout en ménageant notre banquier ! 

Solution n°1 : Le stop ou "hitchhiking"
En Nouvelle Zélande, c'est une solution plutôt "safe" pour voyager (pas risquée quoi !) sans se ruiner!
C'est également un moyen de rencontrer des Néo-Zélandais (plutôt rares dans nos auberges !) qui nous font partager l'amour de leur pays durant de longues conversations...
Les 3/4 du temps, ce sont des femmes seules qui s'arrêtent, (solidarité féminine ou instinct maternel...!?)

Mais il faut savoir prendre son mal en patience et se ménager (et oui on n'est pas encore arrivée !) alors pendant que je "m'informe" sur notre prochaine destination, confortablement installée, Lucie joue du pouce (ça fonctionne mieux en faisant semblant d'être unijambiste !) et vice versa...
Bon et sinon on prend aussi beaucoup le bus (en attendant de louer ou acheter une voiture), c'est quand même plus rapide ! 


Et parfois, c'est même plutôt sympa...en bord de mer, idéalement placée entre un ralentisseur et un parking, nos gros sacs à peine visibles ;-)! Les conducteurs ont alors bien le temps de voir notre petit panneau et de culpabiliser (de ne pas porter secours à ces pauvres filles)...ou pas! Mais encore faut il être sur une route où il y a du passage :-S

Solution n°2 : en mode camping ou les joies de la promiscuité!

Je vous présente donc notre "chambre à coucher" transportable, légère, imperméable et coupe vent...mais petite (et oui on ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le c.. de la crémière;-)! 


Elle est aussi multi-fonctions (dressing, garde manger, confessionnal...)


  On peut même y tenir assis !!! sans trop bouger quand même !


Alors on a pas l'air heureuse comme ça !?
Et on économise quelques dollars ! ;-)

Solution n°3 : Soubrettes dans un hôtel contre logement gratuit
Partout en Nouvelle-Zélande, dans les auberges de jeunesses, il est possible (si vous y restez un minimum de temps) de faire quelques heures de "travaux manuels" en échange d'un hébergement gratuit !
Pour nous, ce sera 3h de ménage chaque matin, ce qui nous laisse l'après midi pour se balader et chercher un "vrai" travail !

Ici Lucie en pleine action ! Armée de son sac à dos aspirant, (une vraie plaie cet engin !) plus aucun acarien ne lui résiste !

Solution n°4 : le "vrai" travail : salarié avec un patron pas sympa qui menace de vous virer et tout et tout !

Pour trouver ce fameux "job payé" que tout le monde s'arrache, il faut prendre part au business des backpackers spécialisés dans le placement de jeunes travailleurs. Nous voici donc arrivées à Blenheim dans le Malborough, la plus grande région viticole de Nouvelle Zélande.

Ici, tout est très pratique mais très impersonnel. Ci-dessous notre petite chambre double que nous payons le prix fort pour avoir le droit de travailler ! Nous la personnalisons avec les cadeaux de Dawn : le globe et le petit mouton en peluche pour nous donner chaud au coeur =)



Trêve de palabres, on bosse ici ! En route pour le travail dans notre mini-bus (que l'on paye aussi !). Mélanie a la chance de voyager avec le chien du boss qui aboie pendant tout le trajet (le temps de trajet entre les vignes n'est bien sûr pas payé et peut durer jusqu'à 45 min entre chaque vigne !)



Une fois arrivées, c'est pas compliqué, c'est clips toute la journée ! clips au contrat, clips en groupe, clips à l'heure, clips en haut, clips en bas, et c'est pas ce qu'on croit clipser un filet : il y a toute une technique, je dirais même un doigté !

Ici Mélanie à pied d'oeuvre : une très bonne clipseuse, un très bon rendement, qui lui vaudront 6 dollars de plus que moi sur sa paie à la fin de semaine ! ça valait bien le coup de se creuver le c** !




 un filet bien posé, c'est un clips en haut et un clips en bas, oui Madame !



Heureusement, le temps et le paysage sont pas trop moches !

Par contre, l'ambiance n'est pas au beau fixe et l'on se prend à comparer cela aux tranchées. (oui, je sais ça se voit qu'on a pas fait la guerre ! mais j'ai envie de me laisser aller à un peu de lyrisme)

On se sent très seules dans sa tranchée (euh son rang de vigne) qui fait en général plus de 300 m de long. Le général (enfin le contracteur) nous aboie dessus toute la journée. Le temps passe lentement car nous sommes réduites au silence. On se déplace vite (de vignes en vignes) pour faire notre sale besogne. Puis soudain, on se trouve à court de munissions (enfin de clips) au milieu de nul part et on entend retentir le bazooka à quelques mètres de nous ! La pression nous pousse à épier le voisin, pour savoir si on est à la traîne ou pas. Il faut dire que le général nous menace de nous éliminer (enfin de nous virer) à tout bout de champ (de bataille) !

Et enfin, c'est dimanche, jour de relâche, on a droit d'aller s'affaler avec son oreiller au bord de la rivière et surtout passer de bons moments avec tous les autres jeunes du backpacker, venant des 4 coins du monde ! Voilà là bien le seul intérêt !




Solution n°5 : le Wwoofing façon "La petite maison dans la prairie" ou presque...

Finalement après cette petite aventure viticole, nous avons opté pour le wwoofing (World Wide Opportunities on Organic Farms). C'est à dire que pour quelques heures de travail dans une ferme bio, tu es hébergé et nourri. C'est un bon compromis, tu ne gagnes pas un sou mais tu n'en dépenses pas non plus, tout en étant en immersion totale dans la culture du pays ! 

C'est parti pour une semaine de Wwoofing perdues dans les montagnes de Motueka...

Pour commencer, petite photo de famille ! Voici Mike, notre hôte, 60 ans, plutôt branché musique électronique, festivals...et assez loquace ! Ça tombe bien, nous sommes curieuses et nous avons besoin d'améliorer notre anglais !


Sa chaleureuse maison, construite de ses propres mains, il y a de nombreuses années déjà ! Et un peu cachée, à l'extérieur, à droite, c'est notre modeste, mais plutôt confortable, chambre. Enfin la caravane quoi !


Pour ce qui est du travail, c'est à un rythme plus que tranquille que la journée se déroule...pas trop tôt et pas trop vite le matin, et doucement l'après midi ! Un rude changement pour nous, mais que voulez vous, on suit les instructions du chef  "laissez les filles, vous ferez ça plus tard..." 

Alors au programme : 

Cueillette des prunes du verger et confection de bocaux pour l'hiver...avec le sourire de la ménagère s'il vous plaît !
















Cueillette des (trop nombreuses) pommes pour en faire des pommes séchées.
Chacune à son poste, un travail d'équipe efficace !



Mais c'est encore au grand air que l'on passe le plus clair de notre temps !



En étalant du compost pour agrandir le jardin (on vous épargne les étapes désherbage à la main bien sûr, creusage de tranchées...)

Puis étalage de paille, de sciure et enfin plantation des légumes d'hiver, (achetés la veille au petit marché du coin)...




et bien sûr arrosage pour finir !

Et comme ce n'est pas très fatigant tout ça, on en redemande ! La petite séance d'équitation du matin a laissé quelques traces, parfait pour pour la fertilité de notre petit jardin ;-)

Et beaucoup de temps libre à occuper => cf "journal de bord"


Solution n°6 : Expérimenter le job le plus difficile et le plus dangereux possible, histoire de se rappeler pourquoi on a fait des études ! => Apple picking

Déjà, posons les bases, si tu ramasses des pommes, tu vis la pomme H24 : tu cuisines la pomme sous toutes ses formes (compote, cheese cake, crumble, tarte, gâteau, dans tes weetabix...), ta nouvelle échelle de mesure, c'est la benne (une benne = 27 dollars soit environ 3 fish and chips ou une nuit de backpacker ou presque un paquet de tabac 30 gr), tu en rêves (cauchemardes ?), tu développes des théories farfelues sur le sujet et Soizic y pense même sur la plage !


ce soir, c'est pommes ou pommes au dessert : compote ou cake ? ou les deux en superposition ?

explication de texte : la benne...

 

la voici, la fameuse : bien pleine (350 kg environ) et bien rouge si tu veux pas ta pénalité.
4 par jour soit presque 1,5 tonne (oui, oui, c'est vrai), pour le commun des backpackers et cela va jusqu'à 9 pour notre champion maori Henry, qui lui a un physique hors du commun justement ! 4 bennes en 8 heures c'est le rendement pour obtenir le salaire minimum légal. Enfin, quand tu n'es pas en "pause" maladie car tu t'es planté une branche dans l'oeil, tordu la cheville en tombant de ton échelle, fait renversé par le tracteur ou assommé par une pomme de 500 gr...

Ensuite, le geste, très important le geste !
Malheureux, c'est quoi cette pomme rouge décolorée, sans queue et avec un poc ?! Tu cherches la pénalité, toi ? Allez ça passe, mais qu'on t'y reprenne plus et KEEP YOUR COLOR RED !

Décomposition du geste avec Mélanie en 3 étapes (attention, ça va très vite, restez concentrés, coupez votre facebook svp)

on pose l'échelle au plus près et de façon à assurer une complète sécurité pour soi-même et son voisin (n'allons pas l'assommer au passage), puis collecte

dans un magnifique panier ventral

 et quand on a bien dépouillé l'arbre et qu'on ne peut plus bouger tellement le panier est plein, on verse tout ça dans la-dite benne


A force, on devient même une pomme (si on l'était pas déjà avant) et on nous met dans une benne aussi...

Bref, on retiendra surtout l'ambiance géniale de notre petite maison à côté du verger avec nos collègues de tous horizons.

tarte aux pommes et thé à la menthe après le boulot, confectionnés par le blessé de guerre du jour


repas de Pâques avec notre tractor driver préféré : chasse aux oeufs et boeuf bourguignon au programme

L'apple picking, c'est aussi l'occasion de découvrir une très belle région => voir le journal de bord

Solution n° 7 : Le Wwoofing en version colonie de vacances à la ferme

Présentation de la ménagerie avec : 

Les alpagas, les moutons, les 2 vaches (qu'il ne faut pas mélanger avec celles du voisin ;-)), la biquette...


Les petits derniers...


avec une maman qui veille au grain ! 


Les privilégiés qui profitent de la chaleur du salon


 La petite tâche sur la moquette c'est le petit dernier de la portée...


...trop faible pour concurrencer avec ses frangins, lui a le droit aux bons soins des wwoofeurs! Et même à 6h du mat', Lucie se découvre un instinct maternel encore insoupçonné !


Devenu la mascotte de "Robinwood farm", il a même le droit aux présentations officielles à la famille via le rendez vous skype hebdomadaire ! Ainsi que Julia, notre très sympathique hôte, ancienne psychomotricienne reconvertie en bussiness woman dynamique et maman de substitution pour les nombreux voyageurs qu'elle accueille.

 Mais c'est pas le tout de jouer aux vétérinaires, il faut retrousser ses manches et sortir affronter la fraîcheur automnale ! 
Au programme, construction de clôtures avec comme superviseur Benoît. Merci pour sa patience car j'ai beau être une apprentie impliquée et appliquée, le maniement de la tronçonneuse et le dosage du béton ce n'est pas ce qu'on croit ! 


Ici, on vise la qualité plutôt que la quantité...à 3 sur un piquet, celui ci devrait être bien droit ! (L'inspecteur des travaux finis,sur la droite, reste lui plutôt dubitatif)


Un petit jour férié est venu s’immiscer en plein milieu de notre dure semaine de labeur...direction "Hamner springs" et ses piscines d'eau thermale pour une journée détente.

Les soirées sont aussi placées sous le signe de la convivialité avec...


 ...de grandes tablées ! Avec au menu "Boris", le regretté papa de la petite tâche sur la moquette (désolée pour les âmes sensibles :-( mais quand même il m'aurait presque fait aimer la viande celui là!) 


...des feux d'artifices autour de la cheminée


...et toujours ce bon vieux "chasseur"! Mais au final, on ne sait plus qui du chasseur ou du gibier l'a emporté ?!

Solution n°8 : Trouver un job à plein temps...voir plus que plein temps, en Australie! (Mélanie)

Pour commencer, voici la petite famille  "Gusto" (pas au complet)...

David mon collègue préféré avec qui, vendre des cafés peut devenir très drôle! et les voisines de la boulangerie avec un sourire très vendeur aussi comme vous pouvez le remarquer! Tous amis à l'origine, ils ont fait une petite place pour la petite nouvelle!

 


Donna (ma manager) et son mari Wayne. Que de bons moments passés à travailler avec  eux aussi! Plus que des patrons au top, ma famille d'adoption en Australie!











Selon moi tout est une question d'organisation...et d'hyperactivité aussi!

Entre 40h et 50h à Gusto, "ma petite entreprise, elle ne connaît pas la crise", faut dire que la "French touch" c'est plutôt vendeur! ;-)
Et moi j'adore, opérationnelle à 6h, (de bonne heure et de bonne humeur, toujours!), il faut carburer jusqu'à 14h : réception des livraisons (et petite causette matinale avec mes livreurs préférés) , organisations des vitrines, gestion des commandes (par téléphone, j'ai parfois l'impression de parler chinois!!!!pourtant je fais des efforts!!!), confections des sandwiches (et carte blanche pour créer de nouvelles recettes!), des cafés...et bien sûr "la relation client" avec un  petit accent qui en fait craquer plus d'un ..."See you next time Melanie!", "Do you have a FB?" ;-p "We will miss you!" ...et moi aussi, ils vont me manquer :-( 


Apparemment, je fais de bons cafés, normal je suis française paraît il...mais là je ne vois pas le rapport car ici, c'est le "latte" par excellence et attention, on ne rigole pas avec le lait "un peu plus chaud que la normale, 75 degré s'il vous plait" :-s "euh et sinon, t'as ton thermomètre dans la poche aussi!" 


Je vends aussi de très bons gâteaux et des "pies" qui font le bonheur de mes amis backpackers quand je rentre les bras chargés de victuailles "plus vendables"! :-)

Et pour finir ma journée de labeur, je m'improvise "gendarme et cleaneuse" dans la cuisine quelques soirs par semaine en échange de quelques nuits gratuites (2h de boulot = 1 nuit gratuite!)


Et finalement, c'est aussi un bon plan, à l'heure où tout le monde cuisine, c'est l'occasion de faire des connaissances "hé toi là, je ne suis pas ta mère, tu va laver ton assiette tout seul...s'il te plaît!" et de goûter toutes les cuisines du monde, même les plus douteuses "humm, des oeufs marrons...merci c'est trop gentil, mais j'ai déjà manger en fait!"


Et quand c'est plus calme, de s'emmêler les pinceaux avec l'essuie main...bref!

Et le dimanche matin, (quand ça pique car tu n'a finalement dormit que 3 h)...c'est "pancakes breakfast" avec mon Maeva...


Toujours en échange de nuits gratuites et de bons moments à partager...entre gourmands!


N'est-ce pas Teddy !? Au moins 3 fois son poids en pancakes celui là ! ;-)

Et pour me rappeler un peu mon "vrai" boulot, 3h de baby-sitting chaque vendredi aprem avec deux loustiques "franco-anglais" un peu hyperactifs aussi...et ducoup les vieux réflexes psychomot' reviennent ... "et si on faisait un peu de relaxation? et toi tu fais tes lettres à l'envers!"...bon okay, je suis dabord la nounou, on verra plus tard pour la rééducation...allez allons jouer aux BeyBlades!  


Et pour finir, je me suis improvisée "prof de français"...si, si c'est vrai, il n'y a pas de photo à l'appui mais mes deux élèves, plus tout jeunes mais très studieux peuvent en témoigner! Dailleurs, ça me permet de faire aussi quelques révisions, surtout quand ils me posent des questions auxquelles je n'ai jamais pensé! Oups! :-s et puis j'améliore aussi mon anglais par la même occasion...(for free! :-p)

Alors si on fait les calculs, les semaines "busy" : 
45h (à Gusto) + 10h (à l'auberge) + 3h (baby sitting) + 2h (French lesson) = 60h de boulot (soit quelques dollars de sauver) = ENJOY MY "VERY NICE TRIP 2013" :-) :-) :-)

Solution n°9 : faire son entrée dans le monde de la cuisine PROFESSIONNELLE ! (Lucie)

Qui aurait bien pu dire que je travaillerai dans la restauration un jour ?! pas moi en tout cas
et bien par le plus grand des hasards et 10 heures top chrono après avoir posé le pied à Melbourne, me voici déjà à faire la plonge à De Los Santos - restaurant espagnol à Fitzroy, quartier bohème de Melbourne.


Entre 15 et 20 heures, le week-end pour assister les chefs Geoffroy et Amol et de bons moments tous les trois dans notre petite cuisine. N'étant pas si mauvaise, je fais de moins en moins de plonge et de plus en plus de cuisine. J'en arrive parfois à ne plus faire de plonge du tout et à passer la soirée à courir derrière les fourneaux (paëllas et desserts). Je suis même à deux doigts de passer chef lors du départ de Geoffroy... 

Ci-dessous, la petite équipe de gauche à droite : Taran (chef), Margarita (ma remplaçante), Sam (le boss), Vici (la boss), Amol (mon head-chef adoré), Lauren et Rosario (les serveuses), je vous rassure personne n'est espagnol !


Mais l'argent étant le nerf de la guerre ici en Australie, il me faut un second job. Je suis facilement recrutée comme commis de cuisine à The Meat Market, juste à quelques mètres de l'hostel. Comme son nom l'indique ici on mange de la barbak, de la carne, de la viande quoi ! Un très bon restaurant avec une open-kitchen (les open-space moi j'aime ça ;-) hein les collègues du Grand Lyon), beaucoup de produits frais et locaux et une super terrasse sur la Yarra River. 

l'open kitchen avec James, mon head chef

le soir quand je rentre du travail, j'ai quelques mètres à faire avec cette magnifique vue

on fait un peu d'événementiel parfois avec les autres restaurants et le traiteur du groupe, ça me rappelle des souvenirs =) ce jour là 3000 personnes ! grand moment de solitude dans l'open kitchen cernée de carnivores affamés !


Mais venons en au coeur du métier :

1) La plonge :

oui à la fin de la soirée c'est Bagdad ! surtout dans une open kitchen (photo envoyée par SMS par mon collègue Rémi, envisageant à ce moment là une grève spontanée)

finalement, il a sombré dans la cocaïne ! Sur cette photo, nous pouvons constater que nous travaillons... dans un couloir !

2) la préparation de légumes, fruits et mets en tout genre :

ici, un seau entier de red hot chili peppers, je ne suis pas au bout de mes peines !

parfois une vingtaine de gousses d'ail rôties m'attendent dès le matin, (histoire de ruiner toutes éventuelles relations amoureuses) mais c'est toujours avec un petit cappuccino et parfois même une tablette de chocolat blanc à manger sur ordre express du chef ! ça ne se discute pas... Tant qu'à puer l'ail, autant s'empiffrer !

3) le verre après le service avec les collègues (cela nécessite un entrainement et des compétences que je n'ai pas par nature malheureusement) :

au Gin Palace, avec un Vesper (cocktail de James Bond) cachant mon entre-jambes, so glamour !

au Naked for Satan, avec Emily, Saz, Camille, Rachel et Sigrid

Bref, tout ce petit monde va me manquer et dorénavant j'irai toujours regarder par le hublot de la cuisine quand j'irai au restaurant  =)

Solution n°10 : s'improviser artiste pour payer sa nuit d'hostel (Lucie)

à Melbourne, la scène artistique est très active et ouverte même aux artistes très débutants (voire ratés) ! Me voyant dessiner dans la cuisine, le responsable animation de l'hostel me propose d'en faire de même en grand format sur le mur extérieur ! La photo ne le montre pas mais notre hostel (capacité de plus de 400 pers) donne sur un très gros carrefour => le début de la gloire ;-)


 et voici ma création terminée, non ce n'est pas un poulet de bresse, c'est un perroquet merde !


 S'en suivra toute une série de dessins hebdomadaires sur le tableau noir annonçant les événements de l'auberge : petite sélection des plus sympas :







principe : un dessin = une nuit gratuite ou deux ou trois seulement le temps et la qualité du dessin
résultat : une quinzaine de jours à vivre gratuitement dans l'auberge ! BANCO !


Les craies de couleur donnent parfois lieu à des dérapages ! Heureusement que Marie et Cie sont là pour me tenir compagnie pendant les 3 heures hebdo où je réalise le tableau noir !



















8 commentaires:

  1. Si vous permettez, j'ai trouvé un proverbe Touareg, qui, je pense, vous va à merveille :
    "Il vaut mieux se lever sans savoir où l'on va, que de rester assis sans rien faire"
    Bonne route et prenez soin de vous

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  2. ça change des carottes ou des poireaux!! De toute façon tu es une fille de la terre Mel.
    Quelle richesse intellectuelle et humaine vous allez ramener dans vos sacs à dos!!
    Belle leçon de vie que votre aventure .
    Biz
    Martine

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  3. J'en pleure de rire a la lecture de ton post solution num 7 Melanie !!
    tout le monde me regarde et se demande ce qu'il m'arrive
    Lucie (si tu ne ch je suis ds la piece d'a cote)

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    1. P.....! c'est grave on se parle via notre blog ! Vivement que le soleil revienne, que l'on aille aérer notre esprit ! Bon si tu me cherche, je vais faire un billard avec les voisins ;-)

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  4. bon ben voilà la NZ c fini...Vous quittez ce pays avec tellement de merveilleux souvenirs et de richesses humaines, que vous êtes prêtes a sillonner le grand pays australien.
    Avez -vous des nouvelles de Charlène et Brice?
    Biz à vous deux

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    1. Ce n'est pas tout à fait fini ! L'acte III de l'île du sud est en préparation !
      Pour l'instant, on est un peu coincées du côté de Sydney mais dès qu'on bouge, on prend contacte avec eux pour trinquer à notre lointaine patrie !
      Bises

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  5. J'adore le commentaire sur le chasseur, tu me fais trop rire Mélanie !

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  6. Génial tt ça, je pense qu'au retour tu pourras faire atelier conteuse Mélanie, tu es très douée!!
    Bisous

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